lundi 2 septembre 2024

L'enlèvement de Kelly


 

L'enlèvement de Kelly


Le soleil se levait à peine sur les sommets enneigés des Alpes, éclairant l'appartement de Pierrick Mandal et Madison Verrand d'une lumière douce et chaleureuse. Depuis peu, le couple d'inspecteurs avait trouvé leur havre de paix dans cette région montagneuse, loin du tumulte des grandes villes où ils avaient passé la majeure partie de leur carrière. Mais aujourd'hui, la quiétude de leur nouvelle vie allait être brisée.

Madison, les cheveux en désordre et les yeux encore embrumés par le sommeil, sirotait son café tandis que Pierrick feuilletait distraitement le journal. Soudain, le téléphone sonna, brisant le silence matinal. Pierrick décrocha d'un geste vif.

"Inspecteur Mandal", dit-il d'une voix ferme.

Madison sentit son estomac se nouer à la tension dans la voix de Pierrick. Elle se leva d'un bond, alerte.

"Une disparition ?", murmura-t-elle en croisant le regard de son partenaire.

Pierrick hocha gravement la tête avant de raccrocher. "Une petite fille, enlevée sur le chemin de l'école. elle s'appelle Kelly Morel, elle à 9 ans. Ne perdons pas de temps."

Sans un mot de plus, le couple se précipita vers leur voiture, leurs esprits déjà en mode enquête.

Arrivés sur les lieux, ils furent accueillis par une mère en larmes et des voisins affolés. Le quartier était en ébullition, chacun offrant son aide dans l'espoir de retrouver la petite disparue.

Les inspecteurs interrogèrent les témoins, scrutèrent chaque indice, mais les heures passaient sans la moindre piste concrète. Madison sentait le temps leur filer entre les doigts, l'angoisse grandissante au creux de son estomac.

Finalement, un voisin rapporta avoir vu une camionnette suspecte rôder près de l'école le matin de l'enlèvement. Pierrick et Madison s'empressèrent de suivre cette piste, leur espoir renouvelé.

Ils traquèrent la camionnette à travers les rues de la ville, jusqu'à ce qu'ils la trouvent, abandonnée dans un parking désert. Les portes étaient ouvertes, mais la petite fille n'était nulle part en vue.

Alors qu'ils fouillaient frénétiquement les environs, Madison remarqua un mouvement furtif derrière un tas de débris. Ils se précipitèrent dans cette direction et découvrirent la petite fille, terrorisée mais saine et sauve.

Le chauffeur avait repéré être pourchassé et avait préféré s'enfuir, laissant la petite Kelly seule et apeurée.

"Hey, tout va bien, on est là pour toi, tu es en sécurité à présent" dit Madison doucement en s'agenouillant à sa hauteur.

La petite fille, les yeux remplis de larmes, se jeta dans les bras de Madison, tremblante de peur.

Pendant ce temps, Pierrick interrogeait le voisin qui avait signalé la camionnette. "Vous avez vu quelque chose de suspect ? Un détail que vous n'avez peut-être pas mentionné ?"

Le voisin hocha la tête, visiblement nerveux. "Eh bien, il y avait ce type qui est venu me demander des directions vers l'école. Il avait l'air pressé, mais maintenant que j'y pense, il semblait surtout intéressé par les enfants qui passaient, il avait une photo à la main qu'il regardait souvent en épiant les enfants."

Le soulagement les envahit, mais leur enquête était loin d'être terminée.

De retour à leur appartement, Pierrick et Madison examinèrent chaque détail de l'affaire. Le lendemain de retour à la brigade, le plan de l'enquête s'intensifia.

Ils interrogèrent les suspects, suivirent les pistes, mais chaque fois, le coupable semblait leur glisser entre les doigts.

C'était alors qu'ils se souvinrent d'un détail : Kelly avait mentionné avoir entendu une voix familière lors de son enlèvement, une voix qu'elle ne parvenait pas à identifier. C'était le déclic qu'ils attendaient.

Grâce à un subtil jeu de pression et de persuasion, ils finirent par faire avouer au voisin, un homme discret mais au passé trouble, qu'il avait été payé pour enlever la petite fille par un père désespéré en pleine bataille pour la garde. Il était joueur et avait tant de dettes qu'il avait accepté .

"" Mais jamais je n'aurais de mal à la petite " se défendît il vivement !

Alors que Pierrick menottait le père, il lui lança un regard dur.

 "Pourquoi avoir enlevé votre propre fille ?"

Le père baissa la tête, incapable de soutenir le regard de Pierrick. "Je ne pouvais pas laisser sa mère l'emmener si loin. Je ne pouvais pas la perdre. Vous comprenez, elle voulait l'emmener loin"

Pierrick soupira, laissant transparaître une pointe de compassion dans son regard. "Vous avez fait une grave erreur, monsieur. Mais maintenant, votre fille est en sécurité."

Le père hocha lentement la tête, les remords éclairant son visage. "Je le sais. Merci."

Le coupable arrêté, la petite Kelly retrouvée, Pierrick et Madison se regardèrent avec un sourire épuisé mais satisfait. Ils savaient que leur vie serait toujours rythmée par ces moments de tension et d'angoisse, mais tant qu'ils seraient ensemble, ils pourraient affronter n'importe quel défi.

La nuit tomba sur les montagnes, enveloppant leur appartement d'une douce obscurité. Alors qu'ils se blottissaient l'un contre l'autre, le cœur empli d'amour et de gratitude, ils savaient que rien ne pourrait ébranler leur vocation à protéger les innocents et à rendre justice.

mercredi 28 août 2024

Disparitions à Digne les Bains

Chapitre 1 : 

Les inspecteurs Pierrick Mandal et Madison Verrand avaient enfin réussi à mettre fin au règne du corbeau de la mairie qui avait semé le chaos dans la petite ville. Ils étaient un duo redoutable, complémentaires à bien des égards. Mais derrière les enquêtes, se cachait une romance naissante entre eux, une connexion qui les rendait encore plus forts.

Alors qu'ils envisageaient leur avenir ensemble, une nouvelle affaire les appela à Digne les Bains. Trois femmes avaient disparu mystérieusement de la station thermale, sans laisser de trace. Pierrick et Madison étaient prêts à affronter ce nouveau défi, même si cela signifiait laisser temporairement de côté leur recherche d'appartement.

Chapitre 2 : Le Puzzle des Disparitions

Les trois femmes disparues, Clara, Élise et Sophie, semblaient n'avoir aucun lien évident entre elles, excepté le fait qu'elles avaient toutes fréquenté le même lycée, le lycée de Digne Alexandra David Nell, il y a plus de 30 ans. L'enquête démarra lentement, avec peu d'indices tangibles à exploiter.

Des interrogatoires furent menés auprès des anciennes élèves, des professeurs et même de la directrice de l'école, mais rien ne semblait se dégager. Des rumeurs circulaient, des suppositions, mais aucune piste solide.

Chapitre 3 : Les Faux Coupables

Au fur et à mesure que l'enquête progressait, plusieurs personnes semblaient émerger comme des suspects potentiels. Parmi eux, un ancien camarade de classe qui avait eu des démêlés avec l'une des disparues, ainsi qu'un professeur qui avait été licencié pour comportement inapproprié envers ses élèves.

Pierrick et Madison examinaient chaque piste avec attention, mais rien ne semblait coller. Chaque suspect avait son alibi, ses zones d'ombre, mais aucun ne semblait être le coupable.

Pendant ce temps, Pierrick et Madison se rapprochaient encore plus, trouvant du réconfort et du soutien l'un dans l'autre. Leur amour grandissait, mais l'ombre de cette affaire planait sur eux, les empêchant de pleinement savourer leur bonheur naissant.

Chapitre 4 : Révélation

Alors que l'enquête semblait stagner, un élément inattendu vint tout chambouler. Un ancien élève, qui avait été un témoin clé dans une affaire non résolue liée à l'école, se présenta au poste de police avec des informations cruciales.

Il révéla que les disparitions des femmes étaient liées à une série de meurtres commis il y a des années, lorsque lui et ses camarades étaient encore au lycée. Ces meurtres étaient le fruit d'un pacte sinistre entre plusieurs élèves, orchestré par une personne influente au sein de l'établissement.

Alors que Pierrick et Madison approfondissaient l'enquête, des zones d'ombre commencèrent à émerger autour de certains individus. Des éléments troublants firent surface, jetant le doute sur la version des faits présentée par la directrice de l'école.

Des témoins rapportèrent des comportements étranges de la part de certains membres du personnel, notamment des visites nocturnes à la station thermale. De plus, des archives de l'époque des disparitions semblaient mystérieusement manquantes, comme si quelqu'un avait délibérément tenté de cacher des informations compromettantes.

Chapitre 5 : Les Ombres du Passé

Alors que l'enquête progressait, des pièces du puzzle commençaient à s'assembler, mais rien ne semblait tout à fait clair. Pierrick et Madison se heurtaient à des murs de silence et d'obstacles, comme si quelqu'un voulait à tout prix garder les secrets enfouis dans les profondeurs du passé.

Des soupçons planaient sur plusieurs personnes, mais aucun n'était suffisamment convaincant pour être désigné comme le coupable. Madison sentait le poids de son propre passé obscur peser sur ses épaules, rendant l'enquête encore plus difficile à mener.

Chapitre 6 : L'Obscurité Révélée

Alors qu'ils fouillaient dans les recoins les plus sombres du passé de l'école, Pierrick et Madison découvrirent un réseau complexe de secrets et de mensonges. Des récits troublants émergèrent, révélant des relations toxiques entre certains anciens élèves et des figures d'autorité de l'époque.

Les témoignages des anciens élèves et des professeurs peignaient un tableau terrifiant de manipulations et d'abus de pouvoir. Les trois femmes disparues semblaient avoir été les victimes innocentes d'un jeu dangereux, un jeu qui avait commencé il y a des décennies.

Chapitre 7 : Un Nouveau Coupable

Alors que Pierrick et Madison poursuivaient leur enquête, un nouvel élément perturbateur émergea : un ancien professeur, Monsieur Lambert, qui avait quitté l'école sous des circonstances troubles, refit surface. Il avait été écarté pour des accusations d'inconduite, mais maintenant il affirmait détenir des informations cruciales sur les disparitions.

Lorsque Pierrick et Madison l'interrogèrent, il révéla une vérité choquante : il avait découvert un réseau clandestin opérant au sein même du lycée, orchestré par une personne inattendue. Selon lui, la coupable était la directrice de l'époque, Madame Dupont, une femme respectée et crainte de tous.

Pierrick et Madison étaient abasourdis. Comment une figure aussi respectée avait pu être impliquée dans de tels actes ? Ils savaient que cette révélation allait bouleverser la petite communauté de Digne les Bains.

Chapitre 8 : Les Derniers Actes

Pierrick et Madison confrontèrent Madame Dupont. Mais au lieu de nier les accusations, elle admit froidement sa culpabilité. Elle expliqua comment elle avait manipulé ses élèves vulnérables, les forçant à agir selon ses désirs, sous peine de révéler leurs propres secrets sombres.

Madame Dupont avait maintenu son emprise sur ses anciens élèves pendant des décennies, orchestrant les disparitions pour effacer toute trace des crimes passés. Les femmes disparues étaient les derniers témoins de ses sombres secrets, et elle avait décidé de les faire disparaître une fois pour toutes.

Son plan était terrifiant dans sa brutalité. Elle avait utilisé les sources thermales pour dissoudre les corps des victimes, laissant derrière elles peu de chances de retrouver des preuves tangibles.

Tout un réseau de pornographie gravitait autour d'elle et elle dirigeait tout d'une main de maître.

Le choc fut immense pour Pierrick et Madison, mais ils étaient déterminés à mettre fin à ces horreurs. Avec l'aide des témoignages recueillis et des preuves découvertes, ils arrêtèrent Madame Dupont, mettant ainsi un terme à son règne de terreur.

Dans les jours qui suivirent, la petite ville de Digne les Bains se remit lentement de ce traumatisme. Pierrick et Madison pouvaient enfin tourner la page sur cette affaire, prêts à affronter de nouveaux défis ensemble, dans leur travail et dans leur vie personnelle.

Après avoir résolu l'affaire qui avait secoué la ville de Digne les Bains, Pierrick et Madison décidèrent de prendre un moment pour eux, pour célébrer leur succès et envisager leur avenir ensemble. Ils se dirigèrent vers le centre-ville, où un appartement récemment mis en vente attirait leur attention.

L'appartement était situé au dernier étage d'un immeuble ancien, offrant une vue imprenable sur les montagnes environnantes. En entrant, ils furent accueillis par la lumière douce qui baignait l'intérieur, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.

Ils se dirigèrent vers le balcon et contemplèrent le paysage à couper le souffle qui s'étendait devant eux. Pierrick enlaça tendrement Madison, son cœur débordant de bonheur à l'idée de partager ce moment avec elle.

"Imagine toi, Madison," dit-il doucement, "les matins où nous pourrons prendre notre café ici, en admirant cette vue magnifique. Et les soirées où nous pourrons regarder le coucher de soleil ensemble."

Madison sourit, se blottissant un peu plus contre lui. "Ça semble parfait, Pierrick. Je n'aurais jamais imaginé que nous en serions là, ensemble, prêts à construire notre propre nid douillet."

Ils parcoururent chaque pièce de l'appartement, imaginant comment ils pourraient la décorer et la rendre à leur image. Lorsqu'ils arrivèrent dans la chambre principale, Madison posa son regard sur Pierrick avec une lueur d'excitation dans les yeux.

"Et ici," dit-elle doucement, "nous aurons notre propre sanctuaire, un endroit où nous pourrons nous retrouver après une longue journée de travail, un endroit où nous pourrons rêver ensemble de notre avenir."

Pierrick sourit, captivé par la vision d'un avenir rempli de bonheur avec Madison. Il prit sa main dans la sienne et la serra doucement. "Je suis tellement reconnaissant de t'avoir dans ma vie.

Alors qu'ils sortaient de l'appartement, prêts à entamer une nouvelle étape de leur relation, Pierrick et Madison savaient qu'ils étaient prêts à affronter tous les défis qui se présenteraient à eux, main dans la main. Et avec cette nouvelle demeure, ils étaient prêts à écrire un nouveau chapitre de leur histoire, ensemble.



jeudi 22 août 2024

Un corbeau à la mairie

 


L'inspecteur Mandal Pierrick et sa collègue profileuse, Verrand Madison, étaient sur les lieux d'une enquête des plus mystérieuses. Le village était plongé dans l'ombre d'un corbeau sinistre, envoyant des lettres anonymes à certaines personnes qui finissaient par mourir peu après. Lorsque Mandal et Verrand arrivèrent, plusieurs habitants avaient déjà perdu la vie, ce qui ne faisait qu'accroître la tension.

Mandal, un homme grand, athlétique, aux cheveux bruns et aux yeux bleus perçants, avait une réputation bien établie pour avoir résolu ce genre d'affaires par le passé. Verrand, blonde aux yeux verts, élancée et experte en psychologie criminelle, avait surmonté un passé sombre marqué par des tortures subies lors d'une séquestration. Leur relation avait fleuri dans un charmant village des Alpes, où Mandal veillait jalousement sur Verrand depuis.

Les lettres du corbeau étaient toutes tapées à la machine, sans la moindre faute d'orthographe, ce qui intrigua les inspecteurs dès le départ. Le maire, Delinard Pierre, ainsi que quatre de ses adjoints - Romain Noiret, Philippe Chastain, Christophe Cénarotti et la première adjointe Monique Noyer - avaient tous reçu ces lettres dès l'arrivée des enquêteurs.

Il était clair que des tensions existaient au sein de l'équipe municipale. Le maire aspirait à transformer la commune en une ville où les apparences règnent en maître, même s'il devait mentir ou faire des promesses vides pour y parvenir. En revanche, ses adjoints, animés par un désir sincère d'améliorer la vie des habitants, ne partageaient pas cette vision.

Les interrogatoires furent nombreux, tout comme les mises sur écoute, notamment sur ordre de la commission rogatoire à l'insu du maire et de ses adjoints.

Pendant toute l'enquête, Mandal et Verrand déployèrent leurs talents pour démêler les fils de cette toile de mystère. Ils découvrirent des indices, des secrets, des rivalités, mais rien ne semblait les rapprocher de la vérité sur l'identité du corbeau tueur.

Dans un retournement de situation surprenant, l'enquête menée par Mandal Pierrick et Verrand Madison révéla un coupable inattendu : Émilie Blanchard, une habitante discrète du village, jusque-là non suspectée. Émilie était une femme solitaire, souvent ignorée par les autres habitants, mais elle avait une motivation profonde et sombre pour ses actes.

Émilie avait longtemps vécu dans l'ombre de sa sœur, Lucie, une des victimes du corbeau. Lucie était une des adjointes du maire. Émilie avait toujours ressenti une profonde jalousie envers sa sœur, qui avait toujours été plus aimée, plus reconnue et avait plus réussie qu'elle. Elle la vénérait depuis petite.

Lorsque Lucie fut retrouvée morte après avoir reçu une lettre du corbeau, Émilie sombra dans la rage et le désespoir. Convaincue que le village ne méritait pas d'être gouverné par des personnes corrompues comme le maire et ses adjoints, elle décida d'agir.

Émilie avait une passion secrète pour la botanique et les plantes toxiques. Elle avait utilisé ses connaissances pour concocter un poison puissant à partir de plantes sauvages de la région. Ses lettres anonymes étaient en fait des moyens de se venger de ceux qu'elle considérait comme responsables de la mort de sa sœur.

En envoyant les lettres empoisonnées, Émilie cherchait à semer la terreur et à déstabiliser l'autorité en place. Elle voulait punir ceux qu'elle jugeait responsables de la mort de sa sœur, tout en révélant au village la vraie nature de ses dirigeants.

Lorsque Mandal et Verrand démasquèrent Émilie, le village fut choqué. Personne n'aurait soupçonné cette femme en apparence si insignifiante d'être capable d'un tel acte. Mais pour Émilie, c'était un acte de vengeance motivé par la douleur et la frustration accumulées au fil des années. Sa révélation fit éclater au grand jour les failles cachées de la communauté et le prix tragique de la négligence et de la rivalité entre ses habitants.

À la fin de l'enquête, alors qu'Émilie Blanchard était emmenée par la police pour répondre de ses actes, un dernier détail troublant émergea. le maire Pierre Delinard avait reçu une bouteille de Limoncello, sa liqueur préférée, offerte par Emilie Blanchard, le jour du repas des anciens. Cela était ressorti lors des différents interrogatoires.

Émilie n'avait laissé aucun mot explicatif, mais la connaissance de cette bouteille laissait planer un lourd doute. Avait elle l'intention de laisser au maire et à ses adjoints un dernier cadeau empoisonné, une vengeance posthume pour le mal qu'ils avaient causé à sa sœur Lucie ?

Le mystère resta entier, laissant les habitants du village dans une ambiance tendue et méfiante. Les inspecteurs se demandaient si le maire oserait goûter à cette boisson, si les adjoints partageraient son sort, ou si Émilie avait simplement décidé de laisser cette bouteille comme un message muet de sa vengeance inachevée. La vérité sur le destin de la bouteille de Limoncello resta un mystère, tout comme les motivations les plus sombres d'Émilie Blanchard.

Madison et Pierrick laissèrent de côté cette affaire. 

Demain matin matin ils avaient rendez-vous à l'agence immobilière.

Amoureux fous depuis leurs aveux dans l'affaire de Ste Marie, ils avaient décidé de sauter le pas.

Ils avaient le projet d'habiter ensemble. Pourquoi payer deux loyer alors qu'ils étaient toujours ensemble chez elle ou chez lui. Ils avaient décidé de prendre "" un chez eux ""

Et ensuite un long Week end les attendait à l'hôtel restaurant des Alpes, décidemment leur refuge amoureux...

jeudi 15 août 2024

Enquête à Ste Marie de Nice.

Dans la nuit silencieuse de Nice, l'hôpital Sainte-Marie était plongé dans un calme inquiétant. L'inspecteur Pierrick Mandal, accompagné de sa fidèle collaboratrice Madison Verrand, se frayait un chemin à travers les couloirs déserts. 

Leurs pas résonnaient comme un écho sinistre dans ce lieu dédié à la guérison.

Pierrick était un homme grand, au regard perçant, avec une stature athlétique qui imposait le respect. Ses cheveux bruns encadraient un visage sérieux, mais ses yeux bleus reflétaient une intelligence aiguisée. À ses côtés marchait Madison, une blonde aux yeux verts, mais peu savaient qu'elle dissimulait un passé douloureux.

Depuis des années, ils formaient un duo redoutable, résolvant les affaires les plus complexes. Parmi elles, l'affaire du Fantôme rouge restait gravée dans leur mémoire comme une épreuve difficile sur laquelle ils avaient triomphé.

Ce soir-là, l'hôpital Sainte-Marie était le théâtre d'une série de décès mystérieux. Les victimes succombaient les unes après les autres, sans explication apparente. Pierrick et Madison étaient appelés pour enquêter sur ces morts suspectes.

Ils se retrouvèrent bientôt confrontés à une galerie de personnages inquiétants. Le chirurgien Paul Cartier, réputé pour ses mains habiles et sa froideur apparente, semblait dissimuler quelque chose derrière son masque chirurgical. Les infirmières Coralie Marquand et Julie Charrier semblaient nerveuses, échangeant des regards furtifs à chaque passage des inspecteurs.

La directrice de l'hôpital, Séverine Jumot, une chirurgienne en chef respectée, accueillit Pierrick et Madison avec une politesse glaciale. 

Derrière son attitude professionnelle se cachait peut-être un secret troublant.

Dans les couloirs, les assistants au bloc, Peggy Marvelle et Dominique Marchal, semblaient éviter le regard des inspecteurs, comme s'ils craignaient d'être découverts.

Parmi les patients, il y avait Eddy Bourgeat, un homme au visage pâle et aux yeux hantés par la maladie. Philippe Lotois, quant à lui, semblait perdu dans ses pensées, comme s'il portait un fardeau invisible sur ses épaules. Mireille Michelet, une femme d'âge moyen, affichait un sourire courageux malgré la douleur qui se lisait dans ses yeux.

Pierrick et Madison explorèrent l'hôpital, scrutant chaque recoin à la recherche d'indices. Les chambres normales et celles réservées aux malades connus semblaient renfermer des secrets obscurs.

Alors que l'enquête avançait, Pierrick sentait le poids de ses sentiments pour Madison devenir de plus en plus lourd. Malgré sa force d'esprit, il se sentait vulnérable en sa présence, incapable de dissimuler ses émotions. Il sentait monter en lui quelque chose qui changeait pour elle.


Madison, de son côté, faisait preuve d'une résilience impressionnante. Malgré les cicatrices de son passé, elle affrontait chaque défi avec courage. Au fil de leurs investigations, Pierrick et Madison découvrirent un lien étrange entre les victimes et le chirurgien Paul Cartier. Les patients décédés avaient tous été opérés par ses mains expertes, mais aucun n'avait survécu.

Alors que la tension montait, Pierrick et Madison se retrouvèrent pris au piège. Chaque pas les rapprochait un peu plus de la vérité, mais aussi du danger.

Finalement, après de nombreux rebondissements et fausses pistes, Pierrick et Madison mirent au jour le coupable. La mère d'un patient, désespérée par l'échec de l'opération de son fils, avait orchestré les décès pour se venger du chirurgien Paul Cartier.

Dans un ultime affrontement, Pierrick et Madison parvinrent à arrêter la femme avant qu'elle ne commette un nouveau meurtre. Mais alors que les sirènes de la police retentissaient dans la nuit, Pierrick réalisa que le plus grand défi auquel il devait faire face n'était pas de résoudre les crimes, mais de conquérir le cœur de Madison une fois pour toutes.

La mère du patient, dont l'enfant avait succombé suite à une opération infructueuse réalisée par le chirurgien Paul Cartier, avait développé une rancœur profonde envers le personnel médical de l'hôpital Sainte-Marie et surtout de Paul Cartier qui n'avait pas sauvé son fils. Dans un acte de vengeance calculé et méthodique, elle avait mis en place un plan diabolique pour éliminer ceux qu'elle jugeait responsables de la mort de son fils.

Tout d'abord, elle avait infiltré l'hôpital en se faisant passer pour une bénévole, bénéficiant ainsi d'un accès privilégié aux différentes unités de soins. Grâce à sa connaissance des procédures médicales et à sa capacité à se fondre dans le décor, elle avait pu agir en toute discrétion, sans attirer l'attention.

Utilisant ses compétences en manipulation, elle avait réussi à convaincre les infirmières Coralie Marquand et Julie Charrier de l'aider dans son plan macabre. Toutes deux avaient succombé au charme fou du chirurgien qui les avaient évincées après être tombé amoureux de la directrice, Séverine Jumot et ils vivaient depuis une belle histoire d'amour.

Sous prétexte d'apporter du réconfort aux patients, elle avait glissé des substances toxiques dans leur alimentation ou leurs perfusions, provoquant ainsi leur mort sans éveiller les soupçons.

Les victimes, déjà affaiblies par leurs maladies, n'avaient pas été en mesure de résister aux effets des substances ingérées, et leurs décès étaient rapidement attribués à des complications médicales. Pendant ce temps, la mère du patient maintenait son masque de compassion, dissimulant habilement sa véritable intention derrière une façade de sympathie.

Pour couvrir ses traces, elle avait veillé à ce que chaque décès paraisse naturel, évitant ainsi tout soupçon sur son implication. C'était seulement lorsque Pierrick et Madison avaient commencé à relier les points entre les différents incidents et à suspecter une manipulation délibérée que son masque avait commencé à se fissurer, l'obligeant à intensifier ses actions pour protéger son secret.

La mère du patient, désespérée et animée par une vengeance aveugle envers le chirurgien Paul Cartier, avait conçu un plan machiavélique pour exécuter sa vengeance. Profitant de son accès à l'hôpital en tant que parent d'un patient, puis ensuite de son bénévolat, elle avait discrètement introduit des substances toxiques dans les perfusions des malades, provoquant ainsi leur décès.

Elle avait minutieusement planifié chaque détail pour éviter tout soupçon, prenant soin d'agir lors des moments où les visites étaient limitées et les couloirs peu fréquentés. De plus, elle avait ciblé des patients déjà affaiblis par leur état de santé, facilitant ainsi le camouflage de ses actes.

Coralie Marquand et Julie Charrier, les infirmières impliquées dans le complot, avaient été manipulées par la mère du patient. Cette dernière avait exploité leurs faiblesses personnelles et leur vulnérabilité pour les convaincre de coopérer  à atteindre son objectif. Quoi qu'il en soit, elles avaient joué un rôle crucial dans l'exécution des meurtres en facilitant l'accès aux patients et en détournant l'attention des autres membres du personnel hospitalier.

Après la découverte de leur implication dans les crimes, Coralie Marquand et Julie Charrier furent arrêtées et traduites en justice. Leur acte de trahison avait non seulement coûté la vie à plusieurs patients innocents, mais avait également terni la réputation de l'hôpital Sainte-Marie.

L'affaire fit grand bruit quand le quotidien de Nice -Matin, le journal de la région.

Lors du procès, leur implication fut exposée au grand jour, et elles furent condamnées à de lourdes peines de prison pour complicité dans les meurtres. Leur chute fut aussi rapide que leur ascension dans l'escalade du crime orchestré par la mère vengeresse. Une fois derrière les barreaux, elles durent faire face aux conséquences dévastatrices de leurs actes, regrettant amèrement d'avoir succombé aux machinations d'une mère désespérée, mais surtout de leur vengeance pour avoir été rejetées par Paul.

Confrontée à la perspective inévitable de devoir rendre des comptes à la justice pour ses crimes impardonnables, la mère de l'enfant gravement malade se retrouva acculée dans un coin sombre de sa conscience. Le poids de sa culpabilité insoutenable devenait trop lourd à porter. Incapable de supporter le regard accusateur de la société et le fardeau de ses propres actes, elle prit une décision tragique.

Dans les semaines qui suivirent son arrestation, la mère de l'enfant malade, submergée par le poids insupportable de sa conscience et des conséquences de ses actions, se retrouva face à un choix déchirant. Confrontée à l'impitoyable réalité de la justice qui l'attendait, elle décida de mettre fin à sa propre vie plutôt que d'affronter la honte et la punition.

Dans sa cellule de prison, entourée par les murs froids et les ombres oppressantes, sans espoir de rédemption ni de pardon, elle trouva un dernier refuge dans la tranquillité éternelle du néant.

Les gardiens le trouvèrent un matin, froide et figée pour l'éternité. Comment avait elle
fait ?

Nice-Matin n'en parla jamais.

Alors que la nouvelle de son suicide arriva au poste de la PJ, elle laissait derrière elle un lourd héritage de douleur et de destruction. Son geste désespéré confirmait la profondeur de sa détresse et la complexité de ses motivations, laissant les protagonistes de cette tragédie méditer sur les limites de la justice et de la rédemption.

Malgré la résolution de l'affaire et l'arrestation des complices, une aura de tristesse et de désolation imprégna l'hôpital Sainte-Marie. Les cicatrices laissées par les actes impensables de la mère endeuillée ne pourraient être effacées facilement. La communauté médicale et les familles des victimes devraient trouver le courage de guérir et de reconstruire après cette période sombre de leur histoire.

Après avoir résolu l'affaire qui avait secoué l'hôpital Sainte-Marie, Pierrick et Madison décidèrent de prendre quelques jours de repos bien mérités. Ils se retrouvèrent dans le petit village pittoresque perché sur les hauteurs de Nice, connu lors de l'affaire des meurtres à Nice, loin du tumulte de la ville, dans un charmant restaurant hôtel qui offrait une vue imprenable sur la vallée.

L'atmosphère paisible du village et la beauté des paysages offraient un cadre idéal pour une pause bienvenue. Pierrick avait longtemps envisagé ce moment comme une opportunité de révéler ses sentiments à Madison, mais il se sentait submergé par l'incertitude.

Alors qu'ils s'attablaient à une table sur la terrasse ensoleillée du restaurant, Pierrick se surprit à contempler Madison avec une tendresse nouvelle. Son sourire lumineux et son regard profond lui rappelaient pourquoi il avait tant de mal à garder ses sentiments pour lui.

Pendant le dîner, Pierrick cherchait les mots justes pour exprimer ce qu'il ressentait. Il savait que ce qu'ils partageaient dépassait de loin le cadre professionnel. Leur partenariat avait évolué au fil des années pour devenir une connexion profonde et sincère, mais Pierrick craignait que Madison ne perçoive pas leurs sentiments partagés de la même manière.

Alors qu'ils partageaient des anecdotes et des rires, Pierrick sentit le moment opportun approcher. Sous le ciel étoilé de la Côte d'Azur, avec la douce brise estivale caressant leurs visages, il prit une profonde inspiration et plongea dans l'inconnu.

"Madison," commença-t-il, sa voix empreinte d'émotion contenue, "il y a quelque chose que je dois te dire. Ce que nous avons ensemble, ce n'est pas juste une aventure banale pour moi. 

C'est bien plus que ça."

Madison le regarda, ses yeux verts reflétant une lueur d'anticipation mêlée à une certaine appréhension. Elle semblait sur le point de répondre quand Pierrick poursuivit, ne voulant pas laisser passer cette opportunité cruciale.

"Je sais que nous avons traversé tant d'épreuves ensemble, et à chaque fois, tu as été là, à mes côtés. Tu es bien plus qu'une collaboratrice, Madison. Tu es la personne qui illumine ma vie, qui me donne la force de continuer même dans les moments les plus sombres. Je t'aime, Madison, de tout mon cœur."

Un silence tendu s'installa entre eux, brisé seulement par le murmure apaisant de la nuit. Puis, lentement, un sourire radieux éclaira le visage de Madison, et elle prit la main de Pierrick dans la sienne.

"Pierrick," dit-elle doucement, ses yeux brillants d'émotion, "je ressens la même chose. Ce que nous avons, c'est spécial, c'est unique. Je t'aime aussi, d'une manière que je n'aurais jamais cru possible."

Le soulagement envahit Pierrick alors qu'ils s'étreignaient sous les étoiles, leur amour enfin révélé et célébré dans la quiétude de ce petit coin de paradis. Ils savaient que leur aventure ne faisait que commencer, mais ils étaient prêts à affronter l'avenir main dans la main, plus forts ensemble que jamais.

Mais désormais, qu'en serait-il de leur collaboration lors des enquêtes ??

samedi 10 août 2024

Chasse à l'institut de Rivaille

Dans la petite ville tranquille de Rivaille, 

une série d'événements mystérieux sèment la peur parmi les habitants.

 Personne ne savait qui était responsable de ces crimes,

 et tous vivaient dans la crainte constante de devenir la prochaine victime. 

Les victimes semblaient subir des tortures de toutes sortes

avant de disparaître sans laisser de trace. 

La terreur était telle que personne n'osait parler, car celui qui savait 

quelque chose risquait de devenir la cible suivante. 

Les habitants gardaient le silence, préférant taire leurs soupçons

 plutôt que d'attirer l'attention du coupable. 

Dans ce climat d'attente angoissante, l ’enquêteur nommé Pierrick Mandal

 commença à rassembler les indices dispersés. 

Son visage grave ne laissait rien transparaître, mais au fond de lui,

 il était plein de doutes et de questions. 

Il savait que le temps pressait, que chaque seconde comptait pour arrêter 

le coupable avant qu'il ne frappe à nouveau. 

Pierrick interrogea plusieurs témoins, mais chacun se murait dans le silence,

 comme si la peur avait gelé leurs lèvres. 

Cependant, un soir, il rencontra une femme courageuse du nom de Sibella. 

Son sourire radieux dissimulait à peine les marques de souffrance qu'elle avait endurées. 

Elle avait été la seule à échapper à son agresseur, mais le prix qu'elle avait payé était lourd.

 Sibella confia à l'inspecteur ce qu'elle avait subi et lui révélant un détail crucial : 

le nom du lieu où le tueur avait son repaire, une île mystérieuse au large de la côte.  

Elle l ’avait signalé déjà mais il semblait que personne n’en avait tenu compte.

Il comprit que c'était sa seule chance de mettre fin à cette série 

de crimes, et il ne pouvait plus attendre. 

Sans perdre un instant, Pierrick Mandal rassembla 

une équipe d'intervention et ils partirent pour l ' île en question. 

La mer agitée rendit la traversée périlleuse, mais ils ne se laissèrent pas décourager. 

ils découvrirent une scène d'horreur encore pire que ce qu'ils avaient pu présumer. 

Le coupable, un individu diabolique du nom d'Ivan, 

avait établi sa résidence dans un ancien asile abandonné sur l ' île. 

Les murs étaient maculés de sang, et des instruments 

de torture étaient dispersés un peu partout. 

Ivan était un homme cruel, qui éprouvait 

un plaisir sadique à faire souffrir ses victimes avant de les faire disparaître.

Pierrick qui regrettait que Madison ne soit pas là, et son équipe fouillèrent 

chaque recoin de l'asile, jusqu'à ce qu’ils découvrent 

une pièce secrète cachée derrière une porte dérobée. 

À l'intérieur, ils trouvèrent les preuves nécessaires pour mettre fin aux crimes d'Ivan, 

ainsi que des enregistrements des souffrances subies. 

Après une lutte acharnée, Mandal parvint à arrêter Ivan et à le remettre aux autorités.

La ville de Rivaille pourrait enfin revivre paisiblement. 

Pendant que Rivaille savourait un court répit, ignorant les nouvelles intrigues

 qui se préparaient, Pierrick Mandal, l'enquêteur, 

sentait que quelque chose n'était pas tout à fait résolu. 

Malgré l'arrestation d'Ivan, il avait une intuition persistante, 

comme si un autre danger planait au-dessus de la ville. 

Et puis cela avait été trop facile cette arrestation.

Il commença à fouiller les dossiers de l'asile abandonné où Ivan avait établi son repaire. 

Parmi les documents poussiéreux, il découvrit une référence à un certain 

"Institut d'Illumination", une organisation secrète dont le but était de semer le chaos et la terreur. 

Des rapports indiquaient que l'Institut projetait une série d'attaques sur Rivaille pour provoquer 

la panique et affaiblir les fondations de la ville. La prédiction de Pierrick était avérée : 

le pire était à venir. 

Il savait qu'il devait agir rapidement pour protéger les habitants de Rivaille. 

Il rassembla son équipe d'intervention et se lança à nouveau dans une course 

contre la montre pour déjouer les plans machiavéliques de l'Institut d'Illumination. 

Chaque indice trouvé sur l'île abandonnée le conduisait à un autre lieu sinistre. 

D' entrepôts isolés aux souterrains obscurs.

Mandal et son équipe suivirent la trace de l'organisation criminelle, 

faisant face à des pièges mortels et à des combats acharnés. 

Dans leur quête pour arrêter l'Institut d'Illumination, 

Pierrick rencontra une informaticienne talentueuse. 

Avec son aide, ils réussirent à pirater les systèmes informatiques de l'organisation, 

révélant ainsi leur plan ultime. 

L'Institut prévoyait de libérer un gaz toxique dans le cœur même de la ville, 

causant une catastrophe sans précédent. Le temps était compté.

 L’inspecteur et son équipe se rendirent dans le bâtiment 

où l'Institut d'Illumination préparait son attaque finale. 

Un affrontement violent éclata mais son équipe réussit à sécuriser le gaz toxique. 

La ville de Rivaille était sauvée une fois de plus, grâce au courage 

et à la persévérance de Pierrick et de son équipe. 

La nouvelle se répandit rapidement dans la ville, et les habitants furent

 à la fois soulagés et reconnaissants envers leur protecteur. 

L'inspecteur, fatigué mais satisfait, contempla le coucher de soleil sur Rivaille.

 Il passa un coup de fil à Madison. Elle allait bien.

Il avait hâte qu'elle reprenne le travail, sans elle c'était toujours moins facile.

Il savait que la lutte contre le crime ne cesserait jamais, mais il était fier d'avoir

 apporté un peu de paix à cette communauté. 

Et ainsi, Rivaille se relève une fois de plus, plus forte que jamais. 

La ville avait appris qu'elle pouvait vaincre les pièges.

 Après avoir vaincu l'Institut d'Illumination, 

Pierrick Mandal devint une véritable légende dans la ville de Rivaille.

 Les habitants lui témoignèrent une reconnaissance infinie, 

car il n'avait pas seulement résolu les mystères qui planaient sur la ville, 

mais il avait également rétabli un sentiment de sécurité et de confiance.

 La tranquillité revint progressivement à Rivaille. Les rues animées de monde 

montraient à nouveau des sourires et de rires sur les visages. 

Les habitants reprenaient leurs activités quotidiennes, conscients du prix

 qu'ils avaient payé pour retrouver cette sérénité. 

Pierrick, quant à lui, continua son travail d'enquêteur. 

Il se promettait de rester vigilant, de ne jamais baisser la garde face à l'obscurité 

qui pouvait rôder dans les reculs les plus sombres de la société. 

Au fil des années, L'inspecteur avait résolu de nombreuses 

complexités d'affaires et sa renommée était grandiose. 

Il était devenu un symbole d'espoir, un protecteur des innocents. 

Mais malgré ses succès, il pensait toujours à l'Institut d'Illumination. 

Il se demandait si cette organisation criminelle était réellement éradiquée, 

ou si d'autres membres se cachaient dans l'ombre, 

attendant patiemment leur moment pour frapper à nouveau. 

Pierrick décida de consacrer tous ses efforts à traquer les membres restants de l'Institut. 

Il ne voulait pas laisser la moindre chance à ces criminels de semer à nouveau la terreur. 

Il fouilla les moindres recoins, rassembla des preuves, et petit à petit, 

les pièces du puzzle commencèrent à s'assembler. 

Un soir, alors qu'il travaillait tard dans son bureau, il reçut un appel anonyme. 

Une voix froide et sinistre lui murmura : 

"Tu as été capable de casser nos plans une fois, mais nous n'abandonnerons 

pas aussi facilement. Ta défaite est imminente." 

Le cœur de Mandal se serra. Il savait qu'il avait suscité l'attention 

des membres de l'Institut, mais il ne s'attendait pas à une confrontation aussi directe. 

Cependant, au lieu de céder à la peur, il sentit une colère monter en lui.

 Il était prêt à affronter le danger une fois de plus.

 Il travailla sans relâche, suivant les indices laissés par l'appel anonyme. 

Il remerciait intérieurement les nouvelles techniques !

Il se rendit compte que les membres restants de l'Institut se cachaient 

dans une île reculée, connue sous le nom de L'Île de l'Infini. 

C'était là-bas qu'ils planifiaient leur vengeance. 

Sans perdre de temps, il organisa une opération d'infiltration pour mettre

 un terme définitif aux activités de l'Institut. Il s'embarqua encore une fois

 avec son équipe sur un navire en direction de l'île.

 L'angoisse montait au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient...

Finalement, ils atteignirent l'Île de l'Infini.

 L'atmosphère qui y régnait était lourde de mystère et de malveillance.

 L'île était enveloppée d'une brume épaisse, dissimulant les reculs sombres 

où les membres de l'Institut se cachaient.

Il se dirigea avec son équipe dans un dédale de tunnels souterrains, 

guidé par son instinct d'enquêteur hors pair. 

Les pièges mortels semblaient se multiplier à chaque tournant, mais ils les évitaient habilement. 

Chaque obstacle ne faisait que fortifier leur détermination 

à éliminer définitivement l'Institut d'Illumination.

Au cœur de l'île, Mandal et son équipe découvrirent une salle de réunion secrète, 

où les membres de l'Institut se rassemblaient pour planifier leurs sinistres crimes. 

La tension était palpable alors qu'ils pénétraient silencieusement dans la pièce, 

prêts à affronter leurs ennemis.

Un combat intense s'ensuivit. Les balles sifflaient, les lumières s'éteignaient, 

et les compétences de chaque membre de l'équipe étaient mises à l'épreuve. 

Ils affrontèrent les membres de l'Institut un par un, ne cédant pas un pouce de terrain.

Finalement, l'inspecteur se retrouva face à face avec le chef de l'Institut d'Illumination, 

un individu sans pitié qui était le cerveau derrière toute la machination. 

Une lutte s'engagea entre les deux hommes.

Le combat atteignit son apogée lorsque Pierrick réussit à surprendre 

le chef de l'Institut et lui prendre de son arme. 

Les yeux remplis de colère, il proclama : "C'est terminé pour toi. 

Les membres restants de l'Institut furent rapidement maîtrisés

 par l’équipe et remis aux autorités compétentes. 

La menace de l'Institut d'Illumination était enfin éradiquée, 

et Rivaille pouvait enfin respirer librement.

De retour à la ville, il fut accueilli en héros. Les habitants le célébrèrent

 comme le sauveur de Rivaille, comme celui qui encore 

une fois de plus avait déjoué les plans machiavéliques de l'Institut d'Illumination.

Il continuerait à servir la ville en tant qu'enquêteur principal, 

Madison resterait son adjointe dès qu'elle reviendrait.

Rivaille, cependant, avait appris une leçon précieuse grâce aux épreuves qu'elle avait traversées. 

Les habitants étaient plus unis que jamais, conscients du pouvoir

 qu'ils avaient lorsqu'ils se levaient ensemble contre l'obscurité. 

Et ainsi, l'histoire de Rivaille est devenue une légende, 

une histoire de courage, de persévérance et de victoire sur l'adversité. 

La ville prospéra dans la paix retrouvée, mais elle n'oublia jamais

 les sacrifices consentis pour atteindre cette tranquillité. 

Sur le quai de la gare, Pierrick attendait un train...

Pas n'importe quel train..

Celui d'où Madison dans quelques instant descendrait...

Le temps avait semblé long sans elle.


mercredi 7 août 2024

Apparences trompeuses


 L'homme en garde à vue, trouvé sur la rive, couvert de sang, 

ne savait pas pourquoi il était dans cet état.

A côté de lui gisait une femme. Morte. Elle était vêtu dans un luxe raffiné.

Elle semblait dormir paisiblement, dans un humble sommeil, sans rêves ni cauchemars.

Elle n'avait sur elle que sa robe. Pas de sac ni papiers, ni chaussures.

Tous deux au bord de la rive du lac ou l'eau était calme. Il était à peine six heures

quand l'homme qui promenait son chien avait donné l'alerte.

Avaient ils échoué là en tombant d'un bateau ?

La différence de leurs vêtements respectifs ne cadraient pas avec la situation.

Les caméras de surveillance pour comble de malchance étaient 

défectueuses depuis quelques jours et nuits dans cette partie du lac.

L'homme semblait avoir deux de tension, complètement groggy.

Les analyses cependant ne révélèrent ni drogues, ni alcool.

 Il portait des vêtements de sport et des chaussures faites pour escalader,

ou grimper dans la montagne. D'ailleurs son sac en contenait le matériel.

Lui était habillé, chaussé et son sac encore accroché à son dos...

Sa bouche saignait comme s'il venait de mordre dans un tesson de verre.

On attendait les conclusions de l'autopsie pour la femme.

Les empreintes sans doute allaient révéler son identité.

L'homme était hagard, ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

Pourquoi il était là, dans cet état.


Le commissaire Saint-Clair menait l'interrogatoire.


_ De quoi vous souvenez vous ? Où étiez- vous ? 

Avez- vous tué cette femme ? Et qui est -elle ?


_ Mais non ! Je n'ai pas tué cette femme ,je ne la connais pas !

La dernière chose que je me souviens c'est d'avoir vu un bateau

accosté à côté des rochers, là où je grimpais . J'ai glissé et

après je ne me souviens pas. Mais je n'ai pas tué cette femme je vous le jure.

_ Donc vous êtes tombé de la falaise ? Avez vous vu quelqu'un sur le bateau ?

_ Oui plusieurs personnes mais je ne peux pas vous dire combien et qui, je ne sais pas.

Pourquoi vous me mettez en garde à vue ? Je n'ai rien fait !

_ Vous êtes là car une femme morte gisait à côté de vous !

_ Mais je ne comprends rien à cette histoire ! Je veux rentrer chez moi.

_ Nous allons éclaircir cette histoire et nous verrons. Pour le moment

nous allons vous prendre tous vos vêtements que nous allons mettre dans un sac.

Vous allez être examiné. Vous aurez des affaires propres et vous vous reposerez.

Ensuite, nous nous reverrons très vite. 

Vous rentrerez vite chez vous si tout se passe bien.

_ Mais je n'ai rien fait , je vous assure. Je suis tombé de la falaise c'est tout !

_ Je comprends Monsieur, mais l'enquête doit se faire.

L'homme obéit mais manifesta son mécontentement. Pendant que dans les couloirs,

il entendit des brides de conversations...

Le commissaire se pensait que c'était pas de chance cette affaire !

Chaque fin d'année c'était pareil, au moment de fêter Noël avec sa famille

une affaire lui tombait dessus ! Et celle là, il la sentait bien compliquée à

moins qu'un indice probant lui parvienne !

Le commissaire Saint-Clair observait l'homme en garde à vue à travers la vitre sans tain du bureau d'interrogatoire. Il réfléchissait à la situation. Cette affaire était complexe. D'un côté, un homme en état de choc affirmant ne se souvenir de rien, et de l'autre, une femme morte à ses côtés dans des circonstances mystérieuses. Il devait rassembler les pièces du puzzle pour comprendre ce qui s'était réellement passé.

Il décida de convoquer son équipe pour discuter des premiers éléments de l'enquête.

Le lieutenant Marchal fut le premier à arriver. "Chef, j'ai examiné le site où la femme a été trouvée. Il n'y avait aucun signe de lutte ni d'agression apparente. Pas de traces de pas non plus, à part celles de l'homme retrouvé à proximité."

Le commissaire hocha la tête. 

_Et qu'en est-il de l'autopsie de la femme ? A-t-on des résultats ?

Le médecin légiste entra dans la pièce. "Nous avons terminé l'autopsie. La femme est morte par noyade. Aucune trace de violence sur son corps. Cependant, nous avons trouvé quelque chose d'intéressant dans son estomac."


_Tenez, regardez ça", dit-il en tendant une pochette plastique contenant un petit morceau de papier.


Le commissaire déplia le papier et lut : "Rendez-vous à minuit au port. - M."


_Ça semble être un indice important", remarqua le lieutenant Marchal.


"En effet", répondit le commissaire. "Il se pourrait que cette femme ait été impliquée dans quelque chose de louche. Mais comment cela concerne-t-il l'homme en garde à vue ?"

_Il était lui aussi au lac ce soir-là et sur la falaise, argumenta le lieutenant.

_Ou peut-être qu'il a été témoin de quelque chose sans s'en rendre compte", ajouta le médecin légiste.

Le commissaire acquiesça. 

_Dans tous les cas, nous devons approfondir nos recherches. Trouvons qui est cette femme et découvrons ce qui s'est réellement passé cette nuit-là.


Pendant ce temps, l'homme en garde à vue, toujours confus et désorienté, ne cessait de clamer son innocence. Mais au fond de lui, il sentait qu'il y avait quelque chose de plus profond, quelque chose qu'il ne parvenait pas à se rappeler.

La solution de cette énigme résidait dans les détails, dans les coins sombres de cette affaire en apparence banale. Et le commissaire était résolu à découvrir la vérité, aussi obscure soit-elle.

Les heures passaient, et l'équipe enquêtait sans relâche. Ils interrogeaient les habitants du quartier, examinaient les enregistrements des caméras de surveillance des environs qui n'avaient pas été touchées par la panne, et fouillaient les archives à la recherche de toute information pertinente sur la femme retrouvée morte.

Finalement, une avancée majeure survint lorsqu'ils identifièrent la femme comme étant Marjorie Mailland, une riche héritière locale. Elle n'était pas connue pour avoir des ennemis, mais des rumeurs circulaient à propos de ses fréquentations douteuses.

Le commissaire convoqua l'homme en garde à vue pour un nouvel interrogatoire. Cette fois-ci, il choisit d'adopter une approche différente.

_Écoutez, nous avons découvert l'identité de la femme retrouvée à vos côtés. 

Elle s'appelle Marjorie Mailland. Vous la connaissez ?"


L'homme réfléchit un instant, puis secoua la tête. 

_Non, je n'ai jamais entendu parler d'elle."


Le commissaire fixa l'homme droit dans les yeux. "_

_Êtes-vous sûr ? Parce que nous avons des preuves qui suggèrent le contraire."


L'homme pâlit légèrement. 

_Je... je veux dire que je ne la connaissais pas personnellement. 

Mais je crois l'avoir vue au port cette nuit-là."


Le commissaire inclina la tête, intéressé. 

_Continuez."


L'homme raconta comment il avait grimpé sur les rochers pour profiter de la vue sur le lac, lorsqu'il avait aperçu un groupe de personnes sur un bateau, dont une femme qui correspondait à la description de cette femme Il se souvenait vaguement d'avoir glissé, puis plus rien.


Le commissaire fronça les sourcils. 

_Pourquoi étiez vous sur les rochers du lac à minuit ?"


L'homme hésita un instant, puis avoua qu'il était souvent insomniaque et qu'il aimait se promener la nuit pour apaiser son esprit.

_Et que faisait Marjorie Mailland au port à minuit ?" demanda le commissaire.


L'homme haussa les épaules.

_Je ne sais pas, mais cela semble être lié à cette note que vous avez trouvée dans son estomac, comme vous me l'avez dit !


Le commissaire réfléchit à voix haute. 

_Il semble qu'il y ait eu un rendez-vous au port impliquant Marjorie Mailland et peut-être d'autres personnes. Peut-être qu'elle a été attirée là-bas sous de faux prétextes.


L'homme acquiesça.

_Cela expliquerait pourquoi je l'ai vue là-bas. Mais pourquoi j'étais avec elle ? Et que s'est-il passé après que j'ai glissé ?"


Le commissaire posa une main sur l'épaule de l'homme.

_C'est ce que nous allons découvrir. Mais pour l'instant, je pense que vous êtes un témoin clé dans cette affaire.


L'équipe de police se mit au travail pour reconstituer les événements de cette nuit-là. Ils interrogeaient les habitants, analysaient les preuves et traquaient toute piste qui pourrait les conduire à la vérité.

Et bientôt, ils découvriraient que cette affaire était bien plus complexe et sombre qu'ils ne l'avaient imaginé.

Alors que l'équipe de police poursuivait son enquête, de nouveaux éléments commencèrent à émerger. Ils découvrirent que Marjorie Mailland était impliquée dans un réseau de trafic de drogue et qu'elle avait rendez-vous cette nuit-là pour finaliser une importante transaction.

Les témoins interrogés mentionnaient également la présence d'un mystérieux individu appelé "M", soupçonné d'être le cerveau derrière le trafic. Tout cela semblait converger vers un complot plus vaste.

Pendant ce temps, l'homme en garde à vue se remémorait lentement des fragments de la nuit fatidique. Il se rappelait avoir glissé sur les rochers et avoir perdu connaissance, mais il n'arrivait pas à se souvenir de ce qui s'était passé ensuite.

Le commissaire, voyant que l'homme devenait de plus en plus coopératif, décida de lui accorder une libération provisoire sous surveillance, dans l'espoir qu'il se souvienne de plus de détails une fois sorti de cet environnement oppressant.

Alors que l'homme était libéré, il se sentait à la fois soulagé et anxieux. Il savait qu'il devait trouver des réponses pour comprendre son implication dans cette affaire.

C'est alors qu'il reçut un mystérieux appel sur son téléphone portable. Une voix déformée lui chuchotait des instructions, l'invitant à se rendre à un endroit précis au lac, à minuit.

Comprenant que c'était sa seule chance de découvrir la vérité, l'homme décida de suivre ces instructions, malgré le danger. Il savait que c'était un piège, mais il était prêt à prendre ce risque pour lever le voile sur son passé.

La nuit tomba, et l'homme se glissa furtivement vers le lac, conscient que chaque ombre pouvait cacher un danger. Arrivé à destination, il aperçut une silhouette sombre se dessinant dans l'obscurité.


_Qui êtes-vous ?" demanda-t-il d'une voix tremblante.


La silhouette s'avança, révélant le visage de Marjorie Mailland.

_Je suis désolée de t'avoir impliqué dans tout ça, murmura-t-elle, la peur évidente dans sa voix.

La mémoire soudain lui revint ! Il comprenait tout. La fausse mort de Marjorie. La fête sur le bateau.

Lui en surveillance sur les rochers. Son implication pour l'aider. Sa chute. Tout ! Il se rappelait.

Elle lui avait dit avoir trouvé la note du rendez-vous, signé "M "Il se rappelait. Elle allait aller à cette fête sur le bateau et lui serait en surveillance ! Oui il se rappelait tout. Le légiste avait dû improviser aussi en donnant ce détail au commissaire Saint-Clair.

L'homme sentit une boule se former dans sa gorge. 


_Que se passe-t-il ici ? Pourquoi m'as-tu appelé , tu vas te faire griller !

_ Non Michel ! Tout est fini !


Marjorie expliqua qu'elle avait découvert le trafic de drogue orchestré par "M" et qu'elle avait décidé de coopérer avec la police pour mettre fin à ses activités. Mais "M" avait découvert sa trahison et avait décidé de l'éliminer.

Elle avait besoin de son aide pour obtenir des preuves incriminantes contre "M" et mettre fin à ses agissements une fois pour toutes.


Comprenant l'urgence de la situation, il avait accepté d'aider Marjorie.

 Ensemble, ils avaient œuvré  en secret pour rassembler des preuves contre 

"M" et les remettent à la police. Puis il avait chuté de la falaise et tout oublié.

Elle ne pouvait pas intervenir. Elle aurait pu compromettre toute l'opération.

Le commissaire fut très mécontent de n'avoir pas été mis dans la confidence, alors que le légiste

lui était au courant de tout l'opération montée en secret. Mais en haut lieu on se méfiait d'une possible taupe dans le service de la brigade. 

La perte de mémoire temporaire de l'homme suite à a chute de la falaise, fut le seul bémol.

Et on avait du ,bien sur, improviser.

Pour lui et Marjorie, c'était le début d'une nouvelle vie. Libérés du poids du passé, ils décidèrent de mettre derrière eux cette sombre histoire et de se concentrer sur un avenir plus calme.

 Après tout il était un policier d'envergure et il était bien content d'avoir recouvré la mémoire.

Michel Thomas retrouvait enfin sa vie et sa Marjorie.


jeudi 1 août 2024

Amnésie

 


Dans la douce lumière matinale qui baignait la petite ville de Ste Geneviève des Bois, une femme se tenait devant un miroir, ses yeux cernés reflétant l'anxiété. Ses cheveux bruns retombaient en désordre autour de son visage pâle, ses traits tirés par l'inquiétude. Elle fixa son reflet, essayant désespérément de se rappeler qui elle était.


Le simple fait de se souvenir de son propre nom lui échappait. Une sensation de vide l'envahissait, comme si une partie d'elle-même avait été effacée par une force invisible. Elle essaya de se concentrer, mais chaque tentative de rappel se heurtait à un mur infranchissable.


Cette femme était Claire, une artiste talentueuse dont les toiles étaient autrefois admirées à travers la ville. Mais tout cela semblait lointain maintenant. Un événement tragique, survenu il y a quelques semaines à peine, avait tout bouleversé. Un accident de voiture, une perte insupportable. Puis, le trou noir dans sa mémoire. Son frère, mort sur la route, tué par un chauffard qui était alcoolisé, drogué... Mais cela Claire l'avait oublié ...


Perdue dans ses pensées, Claire se dirigea machinalement vers la porte d'entrée de sa modeste maison. Le soleil d'automne caressait ses joues tandis qu'elle déambulait sans but dans les rues familières. Chaque coin de rue, chaque visage croisé, était une énigme à déchiffrer.


Trois longs mois se passèrent ainsi..

Elle vivait chez elle lui disait on mais elle ne reconnaissait rien, ni cet homme qui se disait son mari.

Elle ne savait rien d'elle, ne savait pas pas ce qu'elle savait faire.. Les médecins lui ayant exprimé avec forte recommandation qu'elle devait se souvenir toute seule. Que sa mémoire devait travailler. Aussi se promenait elle souvent dans la ville, dans la maison, dans le jardin où tout lui était étranger.. Un beau jour de printemps, lors d'une promenade dans un parc, un mouvement brusque la fit trébucher. Claire chuta lourdement sur le trottoir, ses genoux écorchés témoignant de l'impact. Alors qu'elle se relevait péniblement, une sensation familière lui traversa l'esprit. 

Une image fugace, comme un éclair dans l'obscurité.


Elle se rappela une journée d'été, un parc ombragé où elle riait avec insouciance. Et puis, un nom, un prénom qui résonnait dans son esprit comme une révélation : Daniel. Ce nom portait avec lui une vague de chaleur et de sécurité. Ce Daniel avec qui elle vivait dans la maison ! Sa maison alors pensa t elle !


Poussée par cet éclair de mémoire, Claire entreprit un voyage intérieur, à la recherche d'autres fragments de son passé. Elle fouilla dans les recoins de sa maison, découvrant des indices qui semblaient lui parler dans un langage oublié. 

Une photo jaunie, un carnet de croquis rempli de dessins familiers.


Au fur et à mesure que les souvenirs revenaient, Claire se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Des visages familiers surgissaient de l'obscurité de son esprit. Des amis, des collègues, des personnes qui avaient joué un rôle important dans sa vie. Leurs sourires chaleureux réchauffaient son cœur et lui donnaient la force de continuer. Une larme mouilla ses yeux au souvenir de ses parents, puis soudain un sanglot lui déchira le cœur.

Yannick, Yannick son frère bien aimé, son jumeau, son autre. Claire se rappela. Mais comment avait elle pu oublier que son frère était parti pour toujours? Les passants lui portèrent secours. Elle les remercia puis leur dit que cela allait, qu'elle rentrait chez elle.

Daniel était là, sur le perron. Il sut à l'instant même en la regardant qu'elle avait recouvré la mémoire. Que tout lui était revenu.

Il la prit dans ses bras, Lui caressa les cheveux, l'embrassa sur le front, lui disant qu'il l'aimait.

Il le savait, il allait lui falloir du temps.

À travers ces découvertes, Claire retrouva peu à peu les pièces de son identité perdue. Elle se souvint de ses passions, de ses rêves, de son amour pour Daniel. Chaque souvenir ravivé était comme une étincelle dans les ténèbres, illuminant le chemin vers sa propre reconstruction.


Finalement, quelques mois après , Claire se tint à nouveau devant le miroir, mais cette fois-ci, son reflet lui souriait en retour. Elle avait retrouvé son nom, son passé, ses amis. Même si des zones d'ombre subsistaient, elle savait désormais qu'elle pouvait affronter l'avenir avec courage.


Et tandis que le soleil se couchait sur Ste Geneviève des bois,  Claire contempla le ciel orangé avec un sentiment de gratitude. Car dans cette chute inattendue, elle avait trouvé bien plus que ce qu'elle avait perdu. Elle avait retrouvé une part d'elle-même qu'elle pensait à jamais disparue, et avec elle, les précieux liens qui l'avaient autrefois liée à ceux qu'elle aimait.


La première toile qu'elle peignit après avoir retrouvé 

sa mémoire fut le portrait de son frère bien aimé, Yannick....